Spectacle littéraire 2014 :
les voyageurs immobiles
du 17 boulevard Jourdan

Pour la sortie de son livre 17 boulevard Jourdan, Les Voyageurs immobiles, l’Alliance Internationale, vous invite à un spectacle littéraire en présence de l’ancien résident de la Cité internationale, Sir Michael Edwards, de l’Académie française ; soirée présentée par Christine Goémé, de France-Culture.

Sur scène 4 comédiens donneront vie à une douzaine de récits issus de la seconde anthologie 17 boulevard Jourdan. À côté de cette « petite histoire de la Cité », la « grande histoire » fera son apparition donnant une dimension historique à ce spectacle.

D’André Honnorat à le Corbusier, en passant par l’expérience individuelle des voyageurs immobiles de la Cité, découvrez la Cité comme vous ne l’avez jamais vue !

Sur les routes du monde de la Cité, des voyageurs immobiles ouvrent leurs carnets de voyage et racontent leur « bonheur de vivre ici » : voyages de sa fenêtre, dans la nuit du parc, dans une cuisine, sans bouger de la grande pelouse…

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Programme de la soirée littéraire :

  • L’art de la lecture à haute voix : des résidents-comédiens, Constant Vandercam, Sanda Bourenane, Florian Paque et Sarah Hennecart liront et joueront des extraits tirés de l’anthologie 17 boulevard Jourdan, les voyageurs immobiles.
  • L’histoire : sur les routes du monde de la Cité, des voyageurs immobiles ouvrent leurs carnets de voyage et racontent leur « bonheur de vivre ici » : voyages de sa fenêtre, dans la nuit du parc, dans une cuisine, sans bouger de la grande pelouse…
  • L’art de la conversation : Christine Goémé, productrice de l’Eloge du savoir, s’entretiendra avec Sir Michael Edwards, écrivain, poète, premier Anglais à être élu à l’Académie française et au Collège de France, et ancien résident à la Cité internationale dans les années 60.
  • L’art de partager toujours : Signature de l’anthologie par les auteurs et Sir Michael Edwards, auteur de la préface du 17 boulevard Jourdan.
  • L’art de vivre et de voir : cocktail et exposition photo sur la Cité d’hier et d’aujourd’hui.

Cette année, l’Académie française a trouvé son poète anglais, Sir Michael Edwards, un grand défenseur de la langue française. Cette langue qui n’est pas la sienne mais qu’il a fait sienne, il l’apprend à onze ans : ciel pour sky, trottoir pour pavement. Ces nouveaux mots le fascinent. Ils éclairent une même réalité, différemment ; mais ont-ils le même sens ? Provoquent-ils la même sensation ? Ce questionnement ne le quittera plus : il déclenche chez lui un étonnement, un émerveillement proche d’une « étrangèreté » très esthétique.

Dans les années 60, il écrit sa thèse sur Racine pour l’université de Cambridge, à la Cité internationale à Paris. Il habite au Collège Franco-Britannique. Il s’aperçoit de l’« inimportance » de chacun sans les autres dans ce monde singulier, original, qui lui ouvre d’infinies possibilités d’une vie de bonne humeur.
Il est ensuite à temps partiel en France, ce pays qui n’est pas le sien, mais qu’il fait sien peu à peu par amour d’une Française, par amour des littératures comparées anglaise et française qu’il enseigne soit en anglais, soit en français, de 1965 à 2002, dans deux nouvelles universités : à Warwick puis à Essex et de nouveau à Warwick. Il dit pousser « l’extravagance jusqu’à écrire poèmes et livres plus en français qu’en anglais.»

2002 : il est le tout premier Anglais à être nommé professeur au Collège de France, créé en 1530 par François Ier. Ses cours explorent les mystères de la créativité littéraire, anglaise et française et parcourent joyeusement « 25 siècles de littérature occidentale ». Il y raconte la beauté de « l’ici » de Claudel, l’enthousiasme de Walt Whitman, les fantaisies théâtrales de Shakespeare, le rire de Molière…

Au mois de juin 2014, la Reine Elisabeth II, de passage à Paris pour les commémorations du Débarquement des Alliés, l’a anobli. N’est-ce pas une façon élégante de rappeler la richesse d’une double nationalité ? Sir Michael Edwards est le tout premier Franco-britannique à entrer à l’Académie française que le Cardinal de Richelieu a fondée en 1635.

Christine Goémé est au service des auditeurs de France Culture. Journaliste philosophe de la génération 68, elle pratique la radio avec une joie d’exister communicative et une spontanéité bien à elle.

Exactement comme le lui ont appris les pères fondateurs (issus de la Résistance) de cette chaîne unique : vivre passionnément chaque émission pour que le plaisir d’apprendre ne soit pas un pensum.

Pendant des heures et des heures d’entretiens, micro en main, elle les a tous rencontrés, ces grands philosophes, ces grands intellectuels, des plus doués de qualités humaines aux esprits les plus abscons : Barthes, Foucault, Pauvert, Jankelevitch, Levi Strauss, Lacan…

Ses émissions, rediffusées, téléchargées, podcastées, sont une véritable encyclopédie sonore : les Chemins de la Connaissance, A voie nue, le Bon Plaisir, Une vie, Une œuvre, La matinée des autres, Radio Libre, Les idées en revue…

Du lundi au vendredi, à minuit, elle présente et produit L’Eloge du savoir. Elle nous familiarise avec les cours du Collège de France, ou les séminaires de l’Ecole normale supérieure. Et parfois le samedi, elle diffuse Les nuits rêvées… celles par exemple de Sir Michael Edwards ou Florence Delay. Les Nuits de France Culture, un précieux patrimoine radiophonique.

Les comédiens du spectacle

Constant Vandercam est un jeune comédien belge d’origine grecque.

Après des études de communication en Belgique, il s’est installé à Paris à la Cité universitaire internationale pour y suivre le cursus du cours Florent. Il a reçu l’enseignement de Laurence Cote, Marc Voisin, Michèle Durant, Suzanne Marrot, Olivier Tchang Tchong et Xavier Florent. Il travaille actuellement au Théâtre de la Cité internationale universitaire. Il y a notamment participé au spectacle « Mordre la poussière » de Grand Magasin.

En 2014 il participe à la création de la troupe du « Théâtre de l’Éclat », et part en tournée dans les châteaux de France avec une création « Booz Roi ».Il a mis en scène et interprété une lecture de poésie-concert autour de l’œuvre de Blaise Cendrars à la Fondation Suisse. Il a également participé à une lecture de poème de Constantin Kavafis à la Fondation Hellénique.

En ce moment il joue dans « Livre d’Or » à la comédie Tour Eiffel.

Sanda Bourenane a traversé l’océan pour réaliser ses rêves.

Sanda est une actrice québécoise d’origine algérienne. Sa mère l’initie à l’art dramatique dès son plus jeune âge. Elle l’inscrivit à un atelier de théâtre amateur dans le cadre d’une activité parascolaire au secondaire. Déjà elle se démarque en étant la plus jeune du groupe. Elle y prend goût et décide d’en faire son métier.

En 2010, elle tourne, au Québec, dans son premier long-métrage Roméo Onze réalisé par Ivan Grbovic. On la retrouve ensuite à la télévision dans les séries canadiennes Tranches de vie et Vrak la vie. Après un an à la McGill University en Développement International elle décide d’aller à la poursuite de son rêve.

De Montréal à Paris, elle débarque à la Cité universitaire et intègre en 2013  le cursus de deuxième année du Cours Florent. Elle y recevra les enseignements de professeurs tels que Xavier Florent, Olivier Tchang-Tchong, Claire Olivier et Isabelle Duperray. En Août 2014 elle tourne pour la première fois en France dans le court-métrage La Plage réalisé par Keren Ben Raphael. Et l’aventure continue pour elle avec Les voyageurs immobiles du 17 Boulevard Jourdan et bien d’autres projets à venir.

Florian Pâque

Voici douze ans déjà que Florian Pâque consacre des après-midis et des soirées entières à jouer la comédie : de Molière à Ionesco, de Racine à Tchékhov. Il répète avec passion les répliques des grands auteurs, toujours à la recherche de l’intonation la plus juste et du geste le plus sincère. En parallèle de sa formation, on a pu le voir à l’affiche de nombreuses créations (Je veux une histoire ! ; On dirait que kékchose se passe ; …) et de mises en scène (Danser à la Lughnasa ; Un rat qui passe ; Comédie tragique ; …).

En 2013, dans le cadre du Festival International du Film Policier de Liège, Florian remporte le Premier Prix du « Carrefour des Comédiens », ce qui lui permet d’intégrer les Cours Florent à Paris. Depuis lors, il poursuit son rêve, en jouant pour la première fois devant une caméra (Nous quatre de Stéphane Hénocque) et en réalisant une première tournée théâtrale avec le spectacle Booz Roi et la troupe du Théâtre de l’Eclat.

Sarah Hennecart

C’est en Espagne que Sarah Hennecart se lance la toute première fois dans l’art dramatique. Une productrice argentine la repère aussitôt et lui propose le premier rôle dans la comédie musicale bilingue Carmen. Pendant un an, elle part en tournée avec cette compagnie dans ce même pays.  Puis, elle intègre l’école de cinéma La Ciudad De La Luz.  Elle sort major de sa promotion en 2012 et réalise dans la foulée quarante cinq courts métrages.

L’été 2012, l’actrice et réalisatrice Laura Notario la sélectionne pour jouer la pièce d’Oscar Wilde : La Importancia de Llamarse Ernesto (L’importance d’être constant.) A Paris, elle est admise en deuxième année au cours Florent. Sa formation se termine cette année avec une création de Daniela Morina Pelaggi, Enfant de…  Une pièce qu’elle poursuivra à l’Aktéon-Théâtre, de fin novembre 2014 à la mi-février 2015.

Cette comédienne trilingue, au jeu très vivant, passe allègrement de l’espagnol (pour Laura Notario et Alfonso Lara) au français (avec le metteur polonais Jerzy Klezyk et Sarah Mesguish qui l’a fait jouer Racine, Aristophane, Euripide, Claudel…) sans oublier l’anglais : le cours Acting in English dIsabelle Dupperay l’entraine au grand écart, du classique au contemporain (Shakespeare, Oscar Wilde, Harold Pinter, Tony Kushner, Neil LaBute …).

 

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