Résumé de la soirée en vidéo

Le spectacle

Autour des récits du livre 17 boulevard Jourdan, les comédiens de la compagnie Itiner(r)ances interprètent l’histoire de la Cité internationale. L’arrivée, l’installation, les rencontres, les quiproquos, les découvertes, les études, les fêtes, puis le départ et les souvenirs enfin … devenez résident de la Cité, le temps d’une soirée !

Spectacle mis en scène par Alexis Bloch.
Avec Céline Bévierre, Alexis Bloch, Adrien Bourdet et Niko Ravel de la compagnie Itiner(r)ances.

Voici le spectacle dans son intégralité :

	Céline Bévierre Après avoir travaillé pendant plusieurs années en tant que chargée de communication et journaliste, elle décide de suivre une formation à Florent.Elle débute au théâtre de l’Aktéon dans le rôle de Magdelon (Les précieuses ridicules) et obtient son diplôme en juin 2012 avec la mention « très bien ». Avec d’autres étudiants, elle crée sa compagnie et développe plusieurs projets. Elle met en scène Homme et galant hommede Eduardo De Filippo (septembre/octobre 2012 à l’Aktéon).Elle joue dans Médée Matériau de Heiner Muller et Il n’y aurait peut-être pas eu de Lolita, adaptation du roman de Nabokov, ces deux spectacles ont été primés pour les automnales à Florent.En août et septembre 2012, elle a intégré une compagnie professionnelle pour jouer le rôle de Louise Poison dans Le Congrès de Odon Von Horvath. Elle prépare actuellement le tournage d’un long métrage dont elle a co-écrit le scénario avec Hugo Bardin, metteur en scène et réalisateur. Elle y joue le rôle d’Hélène, trentenaire bobo lesbienne en pleine crise.
	Alexis Bloch Après des études littéraires jusqu’en maîtrise de lettres modernes, en Picardie, Alexis obtient un diplôme de bibliothécaire.Arrivé sur Paris, il devient pendant trois belles années l’archiviste du dessinateur Cabu. Il intègre le Cours Florent, où il suit les cours de Laurence Côté, Isabelle Gardien, David Garel et Christian Croset. Il y devient rapidement l’assistant de Laurence Côte puis d’Isabelle Gardien.Parallèlement, il travaille durant l’été 2011 sur la dernière pièce de Gérard Rinaldi, mise en scène par Éric Cyvanian en tant qu’assistant metteur en scène stagiaire. Il met en scène en 2012 « Homme et galant homme » d’Eduardo De Filippo au théâtre de l’akteon, avec la compagnie itiner(r)ances. Il monte également « Un garçon de chez Very » et « Un Jeune homme pressé » de Labiche, qui se joue actuellement à la Comédie Saint-Michel.Il est aujourd’hui professeur d’art dramatique pour les « ateliers jeunesse » du Cours Florent, de même qu’il donne des cours de théâtre dans un lycée parisien.
	Adrien Bourdet Parisien d’origine, Adrien Bourdet découvre le théâtre avec l’atelier théâtre de l’Université de La Sorbonne.Il intègre le Cours Florent en 2009 sous la direction de Bertrand Degrémont, Léon Masson, Jérôme Dupleix, Véronique Vella (sociétaire de la Comédie Française), Suzanne Marrot ou Jean Pierre Garnier.Au théâtre, il joue dans Trilogie de la différence de Antonio Negri au Théâtre National de La Colline à Paris en 2009, dans Morts sans sépulture au Théâtre de Ménilmontant à Paris et au festival d’Avignon en 2012, ainsi que dans Danser à Lughnasa de Brian Friel au Bouffon Théâtre à Paris en 2012.Au cinéma, il joue dans Les derniers jours d’Esla réalisé par Armand Lameloise en 2011 ou dans Les Garçons et Guillaume à table réalisé par Guillaume Galienne en 2012.
	Niko Ravel Niko Ravel a d’abord étudié le marketing en obtenant son diplôme de l’ESC-Rennes. Il voyage ensuite aux Etats-Unis pour obtenir un MBA et travailler dans l’e-commerce.Un changement dans sa vie l’amène finalement à déménager au Chili où il commence une carrière de comédien.Mais son amour de la France et du cinéma français le rappelle à Paris où il rentre aux Cours Florent en 2009.Il a depuis joué dans de nombreux court-métrages notamment « Mon père » de Barbara Delacerda et « La Chose » de Jeremy Knight qui ont participés au short-film Corner de Cannes 2012.Au théatre il joue dans des extraits de pièces classiques où ses auteurs préférés sont William Shakespeare, Harold Pinter, et Oscar Wilde. Il se plait aussi à jouer la comédie en interprétant par exemple le rôle de M. de Champrinet dans « Léonie est en avance » de Georges Feydeau ou encore dans le rôle d’Yvan dans « Art » de Yasmina Reza.

Discours

Imma TOR FAUS

Allocution OIF Cité internationale – Lancement de la 2è édition du concours 17, Bd. Jourdan – 21 novembre 2012

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs en vos titres et qualités,
Chers tous,
C’est un honneur pour moi en tant que Directrice a.i. de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique de représenter l’Organisation internationale de la Francophonie à cette soirée littéraire. Vous connaissez l’attachement de notre Secrétaire général SEM Abdou Diouf à la Cité internationale. Il y a lui-même résidé à la fin des années 50 à la Maison Lucien Paye. Avant lui, dans les années 30, Léopold Sédar Senghor, l’un des pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle y avait également séjourné, à la Maison Deutsch de la Meurthe.

Tous deux ont plusieurs fois rendu hommage à la Cité internationale, lieu d’accueil d’étudiants de tous horizons, véritable creuset de la diversité culturelle et lieu d’apprentissage permanent de la langue française, cette langue qui est au cœur même de l’action de l’OIF.

C’est donc sans hésitation que le Secrétaire général a accordé son haut patronage à la première édition du concours d’écriture de récits « 17, Bd. Jourdan », un concours qui s’inscrit parfaitement dans les valeurs partagées par l’OIF en matière de promotion de la langue française et de la diversité culturelle.

L’OIF souhaite également s’associer à la deuxième édition de ce concours autour du thème du « Voyageur immobile ». Un thème qui inspirera, j’en suis sûre, beaucoup de résidents et d’anciens résidents car, comme le dit fort bien Gérard de Cortanze dans sa préface à la 1è édition, « Sur les 34 hectares de parc de ce que les familiers appellent « la Cité U », c’est le monde entier qui est là… ». Et l’auteur de l’une des nouvelles « Terres à terres » écrit à ses parents « Je dors en Suisse, je mange au Maroc, après être allé voir une exposition en Suède, je me balade entre l’Allemagne et le Brésil. L’Espagne et le Japon sont voisins, l’Asie du Sud-Est est si proche des Pays-Bas. » C’est un texte de Romain Raji qui se présente lui-même comme étant de France, de Suisse et du Maroc, confirmant ainsi l’idée que l’ami de la Cité universitaire, qualifiée de « monde en miniature » par un autre des auteurs (André Monaco) n’est rien moins qu’un citoyen du monde.

Soyez sûr, Monsieur le Président, que l’OIF relayera l’information sur ce concours auprès des 220 millions de francophones répartis sur les cinq continents.

Les photos